La culture du SM est depuis longtemps sortie de son placard. On ne compte plus les ouvrages qui traitent du sujet. Un nombre croissant d’adeptes se regroupent et se rencontrent autour de conférences, de soirées ou de séances de SM. Les fantasmes particuliers ne sont plus cachés mais partagés.
Les droits et responsabilités de chacun doivent être clairement établis.
Pour une séance réussie, il, est en effet indispensable de bien communiquer. La Dominatrice est en droit de connaitre tous les désirs et fantasmes du soumis qu’elle accepte de recevoir. Même si ce dernier n’a pas ou peu d’expérience, il doit pouvoir exprimer ses desideratas (même les plus enfouis) à la Dominatrice.
Celle-ci doit également énoncer ce qui lui fait plaisir afin que le soumis sache ce qui plait ou pas à sa Maîtresse.
Dominer en l’absence d’informations revient à construire une maison sans avoir fait de plans !
En effet, la Maîtresse, même si elle est très expérimentée et intuitive, n’a pas de boule de cristal. Une séance réussie est basée sur un échange d’informations, une bonne communication et un respect mutuel des limites de l’autre.
Rester à l’écoute
Je ne pense pas qu’il soit contradictoire que la Maîtresse s’exprime, physiquement ou oralement durant la séance. Une Dominatrice qui reste de marbre peut être appréciée par certains soumis mais la plupart sont au contraire ravis si leur Domina montre ce qu’elle ressent.
Si elle est un tant soit peu expérimentée, la Dominatrice va capter les signes visibles et invisibles du ressenti de son soumis. Certains signaux ne trompent pas : une tension musculaire, des poings serrés, des gémissements, une respiration saccadée…. Sont autant d’alertes pour faire une pause dans la séance.
Après tout, la Domination doit rester un moment de détente et de plaisir physique et/ou cérébral, pas une séance de torture !